Après Ananoos, je vous présente aujourd'hui AceVPN, service de connexion par réseau privé virtuel. AceVPN fonctionne sur le socle libre OpenVPN, ce qui le rend disponible sous Windows 2000, XP, Vista, 7 (lire ceci), Mac OS X, Solaris, Linux, OpenBSD, FreeBSD, NetBSD et même sur un routeur de type WRT !

Sur le même modèle que Ipredator ou Ipodah, AceVPN est disponible avec un abonnement. Deux types d'abonnements sont proposés :

• Premium : 5$ par mois (ou 55$ par an)
• Ultimate qui sera prochainement disponible

50 GO d'échanges de donnés sont compris dans l'offre premium.

AceVPN dispose de plusieurs serveurs dans différents pays afin de de passer à travers les éventuels blocages et filtrages géographiques. Il est possible de se connecter, et donc d'être vu en tant qu'habitant des pays suivants : USA (California, Colorado, Illinois, Pennsylvania), Angleterre et... France. Malgré HADOPI, l'internet en France n'est pas le plus censuré ou filtré du monde. Les internautes asiatiques seront content de pouvoir surfer sur la toile comme un internaute français et de profiter des services géographiquement restreints. De même que nous, internautes français, pouvont tester des services réservés aux américains (Google Voice en ce moment).

La connexion s'effectue via un couple d'identifiant-mot de passe personnels.

Pas de ralentissement significatif lors de mes tests de débit, le résultat publié n'est pas très parlant dans le sens ou les débits varient en fonction de nombreux facteurs (charge de la connexion internet, paquets perdus, etc.)

Conclusion

AceVPN est également disponible sur Windows Mobile, iPhone et iPod Touch, ainsi que sur tous les périphériques compatibles PPTP. AceVPN vise clairement à fournir à ses utilisateurs une connexion VPN, partout, tout le temps en supportant un nombre maximum d'appareils connectables sur le web, notamment dans le domaine de la mobilité.

Voilà qui devrait parfaire votre immunité Hadopi(enne), avant que le virus ne mute ("Loppsi" vous me dites ?)

AceVPN - FAQ - Le blog

TechtocTV vient de publier une e-conference en deux parties d'une durée totale de 3h sur le sujet de "l'oubli des traces involontairement laissées sur internet" tournée à Sciences Politique (Paris) le 12 Novembre 2009, organisée par NKM.

"Avec l’essor d’Internet, une nouvelle forme de publicité, plus performante, s’est généralisée. Plus ciblée, plus personnalisée, elle scrute nos comportements à notre insu, au travers de nos navigations enregistrées dans les cookies, pour exploiter ces informations dans le cadre de leur stratégie marketing. Quels moyens mettre en œuvre pour renforcer la protection de notre intimité ? Sur quelles pratiques vertueuses les gestionnaires de sites et les annonceurs sont-ils prêts à s’engager pour concilier personnalisation des annonces et anonymat de l’internaute ?"

Première partie

Intervenants : Bernard BENHAMOU (animateur),  Corinne THIERACHE,  Peter FLEISHER (Google),  Marc MOSSE (Microsoft),  Henri MOCHE (Mappy, PageJaunes),  Patrice MARTIN-LALANDE,  Arnaud CAPLIER,  Alex TURK.

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[Mise à jour] Moins de 24 après mon billet, Numericable rectifie le tir et l'information n'apparaît plus dans le whois. PcInpact parle de mon billet et de cette modification.

C'est en géo-localisant une adresse IP dans le range des IPs allouées au fournisseur d'accès Hadopicable Numéricable que je suis tombé de ma chaise, si si. Je dois dire que là, cela dépasse tout ce que je pouvais imaginer.

Effectivement, à y regarder de plus près je me suis rendu compte que le WHOIS de l'ip en question comportait un champ plutôt insolite. Je qualifierai même ce champ hadopi ready :

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