Il y a deux écoles pour la gestion des volumes disques. Ceux qui utilisent le partitionnement classique et ceux qui utilisent Logical Volume Manager, le gestionnaire de volumes logiques.
Adrien a publié une vidéo dans laquelle il balaye le fonctionnement de LVM avec une mise en pratique :
Pensez aussi à regarder son tutoriel ainsi que la page ubuntu-fr en complément.
Personnellement je n'ai jamais trop utilisé LVM, que ce soit à titre perso ou à titre pro. LVM était très pratique à l'époque ou nous avions des disques dur en pagaille dans des serveurs, à condition d'avoir une carte RAID pour éviter les ennuis. Mais gérer des partitions physiques n'a rien de très contraignant si l'on a suffisamment dimensionné et/ou provisionné l'espace pour le futur, bien sûr il faut éviter de faire un unique point de montage en cas de saturation du disque.
Pour moi le seul réel avantage que délivre LVM c'est de pouvoir étendre la taille d'un volume à chaud, sans impacter la production. Avec la virtualisation c'est vrai qu'il est facile d'ajouter un datastore en cas de manque d'espace et de faire en sorte que tout ça forme un seul et unique volume, sans reboot. Mais la virtualisation a aussi enlevé un peu d'intérêt à LVM puisqu'il est aussi possible d'étendre ou réduire un disque très facilement et à distance, alors qu'il fallait auparavant un CD de boot, clavier, souris et écran.
Et puis, et c'est sans doute une question d'habitude, je trouve que les notions de PV, VG et LV sont plus confuses que les notions de partition. Si vous aspirez à devenir sysAdmin vous devrez maîtriser les deux et ce sont typiquement des questions qui tombent souvent sur des QCM d'entretien d'embauche.
Et vous, plutôt LVM ou partitions ?
ps : LVM ne permet pas de réduire un volume à chaud, mais qui a un serveur qui perd subitement de la place ? 🙂
Auteur : Mr Xhark
Fondateur du blog et passionné par les nouvelles techno, suivez-moi sur twitter
3 commentaires
LVM peut être très pratique même en virtualisation : ça permet de prévoir le minimum pour un disque système et d'agrandir les volumes logiques dont on a besoin quand on en a besoin.
Personnellement, je ne pourrais plus me passer de LVM et/ou un système de fichiers comme btrfs avec des sous-volumes. C'est tellement pratique.
Et ça permet de faire pas mal d'autres choses (comme remplacer un disque dur à chaud (valable aussi pour une machine virtuelle) : https://blog.libertus.eu/post/2010/02/22/Mes-deux-centimes-%3A-changer-de-disque-dur-avec-pvmove ). Avec du LVM, tu peux facilement organiser un baie de disques maison avec une gestion super souple des volumes (d'ailleurs, il me semble que c'était le but à la base : avoir la souplesse d'une baie de disques mais niveau serveur).
@Gibbon: merci pour ton retour d'expérience et ton billet!
Très clairement : LVM et rien d'autre !
Tu l'as ouvertement dit dans ton billet : "Pour moi le seul réel avantage que délivre LVM c'est de pouvoir étendre la taille d'un volume à chaud"
Rien que cet argument suffit a légitimé son usage par défaut 🙂