(modifié le 16 décembre 2014 à 18:09)

Les plateformes d'écoute musicale ont vu récemment leur catalogue franchement diminuer, que ce soit Deezer, Jiwa, ou encore le fabuleux Spotify !

Plusieurs interrogations par rapport à Spotify courent dans ma tête depuis quelques temps, c'est Annina Svensson (French country manager) qui répond à mes questions pour Blogmotion.

Un lien non divulgué ?

Depuis un mois, je vous ai dévoilé la possibilité et la façon de procéder permettant de s'inscrire et d'utiliser Spotify sans invitation ! Vous avez été très nombreux à suivre cette astuce puisque plus de 2300 lecteurs au total ont suivi le lien d'inscription, avec des pointes d'inscription allant à plus de 250 pour une seule journée !

Comme je vous le précisais dans le billet en question, ce lien n'a pas été "dérobé" sans l'accord de l'équipe de développement Spotify que j'avais contacté au préalable (on n'est pas des voleurs non plus hein !).

Blogmotion : Est-il normal en France que l'on puisse ouvrir un compte Spotify sans invitation ?

Spotify : Nous avons choisi de permettre la connexion par invitation dans la phase initiale du lancement pour assurer la qualité du service aux utilisateurs. Cependant, il est effectivement possible de s'inscrire en France et effectuer le téléchargement de l'application grâce au lien indiqué ci-dessus.

Quid des restrictions du catalogue ?

Des restrictions ont récemment fait leur apparition sur certaines des chansons du catalogue Spotify, vous aviez d'ailleurs été nombreux à réagir à ce sujet, début février 2009.

Blogmotion : Avez-vous des éléments de réponses concernant les blocages en France de certaines chansons ? Est-ce une demande de la part des Majors ? une question de coût par rapport au modèle économique de la phase bêta ? J'ai pu constaté que le catalogue de la plateforme de Deezer.com était également impacté, mais pas forcément sur les mêmes chansons que Spotify...

Spotify : En réponse à votre dernier article, je voudrais rajouter que nous avons une excellente relation avec les majors et nous collaborons très étroitement avec eux dans des nombreux projets. Nous avons leur soutien chez Spotify.

En ce qui concerne les morceaux auxquels vous faites référence, nous avons dû procéder à une mise à jour du catalogue pour appliquer les différents accords que nous avons avec les majors et labels. Toutefois, à partir de maintenant nous ne ferons que rajouter du contenu à notre catalogue. L'insertion est journalière et notre catalogue grandit chaque jour. Hier par exemple nous avons rajouté 170 000 morceaux.

Que conclure ?

A en croire les réponses de l'équipe Spotify tout va bien dans le meilleur des mondes. Rien ne semble pouvoir sortir de l'épais brouillard permettant aux majors de communiquer avec les différentes plateformes d'écoute.

La réponse de Spotify concernant la restriction me semble tout à fait franche et honnête mais aussi très prudente.  Pour ne pas jeter de pierres aux majors, ce qui pourrait peut-être générer de lourds impacts chez Spotify ?

Deezer de son côté a préféré jouer la carte de la transparence en anticipant les questions de ses membres, et à la question des restrictions ils répondent :

Deezer : Pour les titres grisés nous avons eu des restrictions imposées par les maisons de disques (ndlr : les majors). Mais il y a une astuce pour pouvoir les écouter. Il suffit de démarrer la smartplaylist et les morceaux peuvent être quand même écoutés.

Heu, oui d'accord. Mais là c'est quand même un peu gros pour nous faire avaler la pilule 🙂 Donner une façon "détournée" d'écouter des titres soient disant interdits... ça sent le flou juridique, l'imprécision sur l'interdiction de ces titres.

On se rapproche dans ce cas précis du système d'écoute d'autres plateformes tel que celui de Last.fm, qui rappelons-le, ne permet que l'écoute de musique sous forme de playlists (équivalent à la smartradio chez Deezer).

Tout ça me laisse perplexe, quel est votre avis ?

Auteur : Mr Xhark

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