Plus connue pour la distribution souche Debian, l'installation au travers du web est également possible pour Ubuntu.
Le principe est simple : il suffit de télécharger une image ISO allégée d'une dizaine de mo (12 pour Karmic Koala) qui permet d'amorcer le système d'installation. Le système ira de lui même télécharger tous les fichiers nécessaires à une installation complète.
Avantages :
- Le système est à jour dès la fin de l'installation
- Nécessité de générer l'iso une seule fois sans futures mises à jour (tout est récupéré sur le web)
- Installation rapide (si votre connexion internet le permet), d'autant plus si vous utilisez un serveur proxy avec mise en cache
- Prends très peu de place (12 mo)
- Permet l'installation simultanée sur plusieurs machines (le cd n'est nécessaire que pour la phrase de pré-installation), très rapidement si votre proxy renvoie les packages au travers du LAN
Inconvénients :
- Consomme une quantité importante de bande passante (attention si vous êtes limité). Saturation éventuelle en entreprise
- Installation impossible sans connexion internet ou panne temporaire de votre FAI
J'ai beau chercher des inconvénients je n'en trouve que difficilement, contrairement aux avantages.
Si vous utilisez une version classique (CD/DVD) complète vous devrez de toute façon mettre à jour votre système et cela consommera de la bande passante et prendra du temps... alors autant télécharger le tout dès l'installation.
C'est plus une question de différentiel entre la date de sortie d'une distribution et les différentes mises à jours à télécharger qui vous feront choisir la méthode complète ou la méthode netinstall.
Pour télécharger la netinstall : toutes distributions (mini.iso)
Note : vous pouvez également aller plus loin en installant ubuntu sans aucun support, voir chez JellyKernel.
Auteur : Mr Xhark
Fondateur du blog et passionné par les nouvelles techno, suivez-moi sur twitter
8 commentaires
L'inconvénient majeur (puisque tu n'en vois pas, je vais t'en trouver :D), c'est que si pour une raison ou pour une autre, l'installation foire, tous les paquets doivent être re-téléchargés de zéro.
Autre gros problème, surtout en ce moment sur Ubuntu (et sur Ubuntu seulement... ), vient du fait que le système installé est directement à jour.
Ça peut sembler être un avantage... sauf que non, pas toujours.
Prenons deux cas. Le premier, c'est celui que j'évoquais un poil plus haut, ce fameux problème qui ne touche qu'Ubuntu. Pour simplifier, l'équipe de développement d'Ubuntu a chié (n'ayons pas peur des mots) une merde sans nom qui cause de nombreux plantages sur leur kernel personnalisé, lorsque sur certaines configurations, les drivers propriétaires Nvidia sont activés.
Le symptôme, plutôt gênant, consiste en un shell de connexion à effet stroboscopique. En gros... Impossible de se logger, même en TTY, puisque le clavier n'est reconnu qu'entre deux scintillements (très rapprochés).
Second cas, toujours dans le même genre... Pour les pilotes propriétaires ATI (Catalyst). Les possesseurs de GPU ATI le savent. Le pilote Catalyst n'est pas compatible avec Xorg 1.7...
Xorg 1.7 est sorti, de mémoire, pendant l'été 2009. N'utilisant plus cette chose que je trouve immonde sur bien des points ("Ubuntu"), je ne pourrais être catégorique là dessus.
Mais il y a pourtant de très fortes chances pour que le dernier Live Ubuntu (9.10) génère une installation de Xorg 1.6.XX. En gros, comme pour l'histoire des pilotes Nvidia (bug); l'idée en installant des paquets dépassés, est de pouvoir geler les mises à jour. Sauf que cette fois, c'est une question de compatibilité, histoire de disposer de pilotes graphiques à peu près potables.
Bref, exemple typique qui fait que la netinstall n'est pas toujours la meilleure des solutions.
Le problème étant apparu seulement depuis l'intégration de fonctionnalités dans les noyaux récents d'Ubuntu, impossible d'installer Ubuntu puis de geler les mises à jour pour éviter le bug, en attendant qu'un bugfix soit distribué.
Des exemples d'inconvénients, il y en a plein.
Ne serais-ce que de ne pas pouvoir disposer d'un véritable live (CD ou USB) pour vérifier la compatibilité matérielle, ou effectuer des tâches de maintenance.
Quitte à cramer un CD, autant y installer un système live.
@Poupi : merci pour toutes ces précisions ! Il est vrai que j'ai oublié d'aborder l'aspect LiveCD en dépannage, je m'étais plutôt orienté là sur des installations massives.
HS : je viens de découvrir ta passion pour Apple sur ton blog, bravo 🙂
j'ai installé ubuntu 8.10-puis-9.04 -- jusque la tout va bien, sauf pour la version 9.10, ou j'entends par moment des toc assez regulièrement
j'a'i réinstallé la 9.04 sans problème, puis une mise à jour pour la 9.10 et rebelotte les tocs reviennent!!
Qui peut me donner les raisons? malgré qu'avec l'utilitaire du DD il m'est informé qu'un secteur est défectueux.
Merci.
@dada : un toc provenant du disque ? si tu as un secteur défectueux, mieux vaut changer de disque. Regarde également du côté de la table SMART.
Salut,
En fait je relisais l'article sur jellykernel, qui m'a amené ici. Juste pour faire une petite précision, l'installation expliquée sur son site n'est pas PXE comme tu annonces dans ta note (lien vers wikipedia), c'est bien une installation par le réseau mais qui nécessite un système au départ, le boot se fait sur un noyau minimal.
Voilà c'est tout ^^
@Steven: je viens de corriger le billet, merci
Je ne savais pas qu'il était possible d'installer Unbuntu ausi facilement depuis le web.
Merci pour les explications je vais tester ça sur un PC de test.
merci pour les précisions, c'est quand meme un super system d'installer à la volée à partir d'internet, ils ont toujours un pas d'avance 🙂