Netflix repose sur une infrastructure maison. Tout le monde se demande comment tout ça peut fonctionner aussi bien ?
Des débit monstrueux à délivrer et des millions de clients à travers 50 pays. Mais comment l'infra Netflix arrive-t-elle à encaisser tout ça ?
Du côté du matériel tout est public avec la liste des composants utilisés, et les points d'interco sont aussi dispo pour ceux que ça intéresse, on y trouvre par exemple FRANCE-IX qui est de 50G.
Et bien ça vous peut-être vous surprendre mais la plupart des outils sont libres, développés par les ingénieurs de Netflix en partenariat avec quelques fois d'autres grosses sociétés du web comme twitter. Netflix utilise Amazon AWS, mais comme les outils mis à disposition par Amazon ne convenaient pas les gars de Netflix ont développé leur propre outil de gestion optimal des ressources. Et ils ont mis les sources à disposition sur github, take that amazon!
Parmi les logiciels et moteurs utilisés : Hadoop + langage Pig, ElasticSearch, Jenkins, Apache Cassandra / Cassandra, Astyanax, Genie, moteur SQL Presto... et bien d'autres comme le rapportent nos confrères de JournalDuNet.
Retrouver toutes ces infos sur Netflix OSS (Open Source Software) et sur le blog technique officiel. Si vous voulez savoir chez quel opérateur le débit mesuré est le meilleur, c'est par là.
En bonus une petite vidéo en anglais pour ceux qui seraient intéressés :
Finalement c'est un peu toujours pareil, les meilleurs créent leurs propres outils pour pouvoir proposer un service innovant. A la différence de Google et de son système de fichiers distribué (GFS), Netflix libère un paquet d'outils et on ne peut que féliciter cette démarche.
Auteur : Mr Xhark
Fondateur du blog et passionné par les nouvelles techno, suivez-moi sur twitter
6 commentaires
Google n'est pas non plus le plus gros des méchants. Leur travail sur le noyau Linux (en particulier la couche réseau, mais aussi de mémoire certains FS--certes pas le leur) est à saluer par exemple. Aussi, sans en avoir testé les forces et les faiblesses, on doit beaucoup du design de HTTP/2 à SPDY, qui a été développé d'abord par... Google. Donc voilà, hein, c'est pas le meilleur élève certes, mais ce n'est pas le pire non plus.
De toute façon, ils peuvent tous (Facebook, Twitter, et compagnie) libérer autant d'outils qu'ils veulent, tant que tu n'arrives pas à transposer à tes usages, ça sert à rien. Et manifestement, c'est pas la contribution qui les étouffe, la preuve, OpenSSL est dans un état inquiétant au regard de son usage ultra-répandu.
Bonjour,
Juste pour dire qu'il doit y avoir une petite coquille à la 3ième ligne il est écrit "menstrueux" et j'imagine que tu voulais dire monstrueux.
Sinon merci pour l'article.
@Lugalbanda: le couleur de netflix est le rouge mais quand même, c'est corrigé merci !
@Mr Xhark: Ça donnait une idée de contraction entre mensuel et monstrueux. Digne d'un Bigard 😀
@Seboss666: je partage ton point de vue, mais pour OpenSSL Google utilise son propre fork BoringSSL et pioche dans OpenSSL et LibreSSL ce dont il a besoin. Bien sûr que Google est très impliqué dans le développement et c'est souvent invisible ou impalpable. Un peu à l'image de Free qui utilise pas mal de socles open source et contribue aussi (en plus d'héberger des tas de distributions sur http://ftp.free.fr
Alors que sur une connexion orange en vdsl, canalplay et canalsat à la demande sont de plus en plus souvent dans les choux, netflix bénéficie d'une fluidité exemplaire...